dimanche 8 février 2015

Préambule et présentation


Introduction

 

Ce site vise à faire connaître l’infrastructure de la Prélature de l’Opus Dei au Canada. Pourquoi ? Parce que cette institution catholique controversée mérite tous simplement d’être mieux connu du public. Travaillez dans l’ombre en ne révélant que très rarement l’appartenance de ses membres au grand jour n’aide pas à une saine compréhension de ce groupe aux multiples ramifications.

L’Opus Dei, est-ce une société secrète ou une Prélature discrète ? Si l’on se penche sur le modus operandis, l’Opus Dei n’est pas une société secrète mais un groupe qui opère des réseaux d’affinités très discrets.

Nous allons aborder à Réfléchir le domaine des faits qui sont  loin des spéculations romanesques à la Dan Brown. Avant de poursuivre, une clarification. Réfléchir ne vise pas à dénigrer les membres de l’Opus Dei. Il ne vise pas non plus à parler de la qualité spirituelle du fondateur ; sauf si l’on parle de la façon de faire de  l’œuvre  de Dieu qui fait appel à une grande discrétion (A) sur son appartenance à l’organisation, sur sa façon d’être, son agir, ses actions avec les autres : le but étant ultimement de recruter le plus efficacement possible des gens en position d’influence. Il existe plusieurs facettes et départements (B) à la Prélature de l’Opus Dei. Réfléchir s’attardera particulièrement à décrire comment se déploie et se présente au grand jour les différentes entités qui sont sous le contrôle ou l’influence de membres de l’Opus Dei.

Décrypter l’infrastructure de l’Opus dei

Pour clore cette présentation du site, je désire que mes lecteurs portent une attention particulière à la culture interne de ce groupe, qui injecte à ses membres les plus fanatiques une  forte dose de discrétion. Au-delà des bonnes intentions sur l’appel à la sainteté de tous qui est dans le discours officiel, il y a dans la culture interne de l’Opus Dei plusieurs aspects méconnus,  dont une qui retient l’attention et qui doit être divulguer : une « posture spirituelle » qui lui permet de mieux placer ses pions, de mieux manœuvrer en coulisse et donc d’agir en conformité avec sa subtile culture de dissimulation jusque dans la société civile pour mener à terme une lutte d’occupation culturelle et religieuse jusque dans les hauts lieux d’influences. Face au monde extérieur et malgré les polémiques qui peuvent souvent se présenter à elle, l’Opus Dei travaille patiemment dans l’ombre à bien former ses membres et à poursuivre son chemin qui est de croître parmi la construction de multiples entités structurelles dont plusieurs sont des paravents. Mais cela n’est jamais totalement à l’abri des regards et complètement étanche comme nous allons le voir.

Avec indiscrétion et parce que cela est d’intérêt public, Réfléchir  propose de montrer  la  partie la moins visible de la Prélature. Comme un iceberg. Il y a la partie visible. Il y a la partie moins visible. -Ce site sera mis à jour au besoin.

 

 (A-1)Le fondateur de l’Opus Dei  Saint Josémaria Escriva disait ceci sur la notion de secret et de discrétion : « Comment oses-tu insister pour que l’on garde ton secret…, alors que cette recommandation est la preuve que toi, tu n’as pas su le garder? »

« La discrétion n’est ni mystère, ni cachotterie. Elle est, tout simplement, le naturel. »

« Que le silence est fécond ! Toute l’énergie que tu perds à manquer de discrétion est soustraite à l’efficacité de ton travail. Sois discret. »

« Si tu te tais, tu auras bien plus d’efficacité dans tes entreprises d’apostolat – Combien perdent leurs « forces » par la langue ! – et tu éviteras de pécher par vanité. »

« Il y a beaucoup de gens, de saintes gens, qui ne comprennent pas ton chemin. Ne t’évertue pas à le leur faire comprendre ; tu perdrais ton temps et susciterais des indiscrétions. » (Saint Josémaria Escriva, Chemin, Le Laurier-Wilson & Lafleur. 2003, p.151-152.)

(A-2) L’ouvrage Secret et sociétés secrètes du philosophe et sociologue allemand Georg Simmel est une référence pour aborder le thème du secret et de la discrétion. Simmel connaissait bien les contours de cette dynamique qui est faites de relation souterraine soutenue intense et de dissimulation dans les interactions sociales.

L’auteur disait ceci pour nous éclairer: « La séparation est ici l’expression d’une valeur : on s’isole parce qu’on ne veut pas faire cause commune avec les autres, parce qu’on veut faire sentir qu’on leur est supérieur. Partout cette motivation conduit à la formation de groupes nettement distincts de ceux  qui visent des fins concrètes. En se réunissant, ceux qui veulent se distinguer forment une aristocratie, qui renforce et élargit en quelque sorte la position et la conscience de soi de tous les individus en additionnant leurs poids. En reliant de cette manière la séparation et la formation de groupes, la motivation aristocratique donne à cette aristocratie le cachet d’une chose « spéciale », au sens d’une valeur : à l’école, on remarque déjà  dans les classes certains groupes assez fermés  de camarades qui s’imaginent, à cause du simple fait formel qu’ils constituent un groupe à part, qu’ils sont une élite par rapport aux autres qui ne sont pas organisés, et que ceux-ci, par leur hostilité et leur envie, reconnaissent involontairement cette supériorité. Dans ce cas-là, le mystère et les cachotteries contribuent à élever une muraille vers l’extérieur et à renforcer ainsi le caractère aristocratique du groupe. » (Georg Simmel, Secret et sociétés secrètes, Circé, 1996, p.90-91)

(B) Différents départements existent dans l’Opus Dei que l’on peut résumer comme ceci. Il y a l’ensemble des membres qui suivent les enseignements du fondateur et il y a des membres qui en plus d’approfondir et de suivre la spiritualité du fondateur se spécialisent dans le réseautage  en s’activant dans la vie civile pour tenter d’influencer ou d’orienter des décisions de pouvoir. Ces décisions de pouvoir d’influences sont de toutes sortes.

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